Qui suis-je ?

J’ai toujours voulu faire rêver les gens. Par mes blagues, par mon sourire, mon humour et ma joie de vivre. Parce que ça me fait quelque chose, de voir naître une émotion dans le regard des autres, tout autant que ça m’en procure d’immortaliser un moment, un paysage ou un sentiment au creux de mon objectif.

J’ai toujours été fonceur. Timide, parfois hésitant, mais mon instinct a su me guider, jusqu’à ce que mes pas me mènent dans le territoire sauvage de la photographie. Tant d’images à capturer, tant d’émotions à faire passer ! J’ai compris très rapidement que c’était mon moment à moi. Le moment où je me retrouve seul, face à l’objectif, face à moi-même. La photo m’a permis de me découvrir.

J’ai toujours ressenti un plaisir fou à saisir les beaux instants et les souvenirs, même avec l’argentique de mon père. J’avais quinze ans, quand j’ai reçu mon premier appareil photo. Ça a été un déclic, une envie. Je me suis essayé à mes premiers clichés, j’ai marché sur les pas de ceux qui m’avaient précédé, en tentant de faire aussi bien qu’eux. J’avoue, je bidouillais… mais c’était ce que j’adorais, justement !

Il a fallu attendre mes vingt ans pour passer aux choses sérieuses. Un Canon EOS 40D, rien que ça ! C’est peut-être du charabia pour la plupart d’entre vous, mais pour moi, c’étaient mes premiers pas vers mon équipement professionnel.

J’ai trouvé ma première muse grâce à ma sœur : le sport. Je peux même dire que c’est ça qui m’a fait aimer la photo, au départ. La nature aussi, les montagnes… Et comment faire autrement, quand on est entouré de sommets aux paysages époustouflants ? Ski oblige, je me suis retrouvé à prendre des clichés pour des compet’ et puis… et puis plus rien, jusqu’à la fin de mes études.

Jusqu’à il y a trois ans. C’est peut-être cliché (sans mauvais jeu de mots), mais j’ai retrouvé une muse — Cupidon avait frappé à la bonne porte — et c’est grâce à elle que je me suis replongé dans la photo. Et quel plongeon ! Elle m’a habitée et je ne l’ai pas lâchée. J’aime le dire, mais la photo, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. J’ai pu reprendre les bases et j’ai travaillé, j’ai progressé, jusqu’à ce qu’enfin, je sois satisfait de ce que je faisais. Aujourd’hui encore, je m’améliore, jour après jour. Mais c’est ça, la créativité, non ?

Lorsque j’ai eu l’opportunité de me lancer dans cette aventure qui m’appelait depuis si longtemps, j’ai foncé.

La photo, maintenant, c’est mon futur. Mon appareil est devenu un prolongement de moi, par lequel je m’extériorise, par lequel je vis des instants solitaires, sans pour autant être seul. Je suis prêt à capturer les moments, ces instants qui ne reviendront jamais. Je suis prêt à le faire pour vous, à vous accompagner dans vos propres aventures, à les immortaliser pour que vous en fassiez, à votre tour, de beaux souvenirs.

Je vous tends ma main pour qu’on fasse ce bout de chemin ensemble alors j’espère que vous serez prêt à la prendre. Si le cœur vous en dit, venez découvrir cet univers que je me suis échiné à créer, année après année, photo après photo. 

Aujourd’hui, j’ai trente-trois ans et j’ai le plaisir de vous annoncer que je vis mon rêve. 

Alors, quand est-ce qu’on s’attaque au vôtre ?